C’est l’été… et le moment d’aller récolter LA plante reine des druides et de la tradition celtique (avec la verveine et la menthe aquatique).
Les druides l’utilisaient pour de multiples raisons. Magie ou médecine principalement.
Autant utilisée pour les filtres d’amour, pacifier les maisons que pour les funérailles, ou encore pour favoriser les passages, initiations…
Certains encore, la fûment ou l’ajoutent à l’hydromel, la bière ou le vin pour le parfum, ou encore l’utilisent pour teinter la laine en jaune ou faire des beignets !
Un parfum d’amande ou de miel caractéristique, c’est l’une des plus grandes plantes de la prairie, de 50cm à 1m50.
Pas de confusion ni de toxicité possible, si ce n’est qu’elle est constituée d’acide salicylique : c’est de la reine-des-prés et du saule qu’ont été extraits les premiers acides salicyliques, qui devaient donner l’aspirine (Donc allergiques à l’aspirine…)
La Spirée ulmaire (ou filipendula ulmaria), rosacée ou encore “barbe de chèvre”… est donc une aspirine naturelle… doublée d’un diurétique puissant dont les vertus sont connues depuis l’Egypte des pharaons.
Pour la douleur, ce sont surtout les fleurs qui sont utilisées.
Elle est un remède populaire contre les refroidissements ou syndromes grippaux, car sudorifique.
Utilisée en usage externe (cicatrisation) ou interne, en infusion ou vin médicinal, on récolte les sommités et les racines de juin à août.
On la trouve près des zones humides, en bords de ruisseaux ou rivières, c’est pour cela que la loi des signatures l’assimile aux maux liés à l’humidité, comme les rhumatismes.
20 à 30 gr de plantes sèches par litre d’eau ou une cuillère à café par tasse. Ne pas faire bouillir l’eau (70 degrés).
L’élixir floral de reine des prés nous aide à sortir de nos marécages émotionnels et à prendre de la hauteur.
Bonne dégustation !